http://info.france2.fr/france/avenir-de-la-filiererapport-classe-secret-defense-63203927.html
Un rapport sur l'avenir de la filière nucléaire française "a été classifié secret défense", a confirmé vendredi l'Elysée
"Il donnera lieu à des décisions dans les semaines qui suivent", ont indiqué les services de Nicolas Sarkozy. Rédigé par l'ex-président d'EDF François Roussely, il doit donner des pistes sur "l'évolution du nucléaire civil à l'horizon 2030".
Que contient le rapport ?
Selon Les Echos, le rapport proposerait de créer un groupement d'intérêt économique (GIE) regroupant les grands acteurs de l'industrie nucléaire française. Lequel GIE serait chargé de "défendre les couleurs de la France à l'étranger".
François Roussely et les experts qui l'épaulent ont auditionné quelque 200 personnes.
La publication de son rapport était initialement attendue pour fin avril.
L'Etat va "mettre de l'ordre" dans la filière, avait promis Nicolas Sarkozy mi-mars. "Au minimum, il faut que la filière s'organise pour que les équipes de France ne se fassent pas concurrence de façon contre-productive", avait-il jugé.
L'industrie nucléaire française a laissé éclater ses querelles au grand jour en début d'année, quand Areva et EDF se sont écharpés sur des contrats de recyclage et d'enrichissement d'uranium. A tel point que le Premier ministre François Fillon avait dû intervenir en convoquant à Matignon les deux dirigeants de ces groupes publics, Anne Lauvergeon (Areva) et Henri Proglio (EDF).
La guerre du nucléaire avait été ravivée en novembre par la volonté de Henri Proglio, de faire d'Electricité de France le "leader" de la filière.
La conclusion d'un traité de paix entre les belligérants, ou tout au moins d'un armistice, est essentiel pour le secteur du nucléaire français, longtemps leader mondial. Au niveau mondial, les perspectives sont florissantes: quelque 500 réacteurs nucléaires pourraient être mis en service dans le monde d'ici à 2030, un marché de plusieurs centaines de milliards d'euros.
Selon Les Echos, le rapport proposerait de créer un groupement d'intérêt économique (GIE) regroupant les grands acteurs de l'industrie nucléaire française. Lequel GIE serait chargé de "défendre les couleurs de la France à l'étranger".
François Roussely et les experts qui l'épaulent ont auditionné quelque 200 personnes.
La publication de son rapport était initialement attendue pour fin avril.
L'Etat va "mettre de l'ordre" dans la filière, avait promis Nicolas Sarkozy mi-mars. "Au minimum, il faut que la filière s'organise pour que les équipes de France ne se fassent pas concurrence de façon contre-productive", avait-il jugé.
L'industrie nucléaire française a laissé éclater ses querelles au grand jour en début d'année, quand Areva et EDF se sont écharpés sur des contrats de recyclage et d'enrichissement d'uranium. A tel point que le Premier ministre François Fillon avait dû intervenir en convoquant à Matignon les deux dirigeants de ces groupes publics, Anne Lauvergeon (Areva) et Henri Proglio (EDF).
La guerre du nucléaire avait été ravivée en novembre par la volonté de Henri Proglio, de faire d'Electricité de France le "leader" de la filière.
La conclusion d'un traité de paix entre les belligérants, ou tout au moins d'un armistice, est essentiel pour le secteur du nucléaire français, longtemps leader mondial. Au niveau mondial, les perspectives sont florissantes: quelque 500 réacteurs nucléaires pourraient être mis en service dans le monde d'ici à 2030, un marché de plusieurs centaines de milliards d'euros.
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